
Il y a quelques chances pour que vous ayez une couronne de l'Avent installée dans votre foyer ou votre église.
Il y a quelques chances pour que vous ayez une couronne de l'Avent installée dans votre foyer ou votre église.
Cette coutume existe en France depuis peu de temps et prend en général plutôt la forme d’une décoration de la porte à l’anglo-saxonne, mais elle est présente depuis bien longtemps chez les luthériens. Cette coutume n'est sans doute pas sans lien avec des rites préexistants – païens- de couronnes de lumière comme en Suède, germaniques, celtes ou Huns. Mais l’idée même de fabriquer une telle couronne est venue du pasteur Johann Hinrich Wichern (1808-1881). Théologien et éducateur du 19ème siècle, il s’occupait dans le cadre de la "Mission Intérieure" de Hambourg d’enfants de rues en les réunissant pendant la journée dans un établissement « Haus Hambourg ». |
|
Afin de les faire patienter jusqu’à Noël, il créa une couronne avec 4 grandes bougies et 20 petites afin de compter les jours jusqu’au 24 décembre. A partir de cette première couronne une coutume avec des couronnes plus petites et avec seulement 4 bougies s’est créé depuis le 19e siècle.
Cette belle coutume qui n'existe sous sa forme actuelle que depuis la fin du 19ème siècle a d’abord été adoptée par les pays de langue germanique – Alsace comprise. Les couleurs traditionnelles rouge et vert s’enracinent ainsi dans la tradition chrétienne et de beaucoup d’autres spiritualités du monde. La forme du cercle symbolise l’éternité, ainsi que la couronne du Christ, le vert est la couleur de l’espérance et la vie et le rouge pour l’amour. Les 4 bougies sur ce cercle lient ainsi la terre et le ciel. Et évidemment la lumière des bougies nous rappelle aussi le Christ –Lumière du Monde. D'après un texte de Verena Gonin Dessin de la couronne: pasteur Johann Hinrich Wichern |
Avec ou sans couronne, que ce temps de l'Avent soit celui de la préparation de Noël dans les coeurs et les esprits. Regardons là où est la lumière véritable, qu'elle inonde ce temps de partage, de retrouvailles et de joie. Comme le pasteur Johann Hinrich Wichern le fut, soyons attentifs à offrir cette fête aussi aux délaissés qui peuvent se trouver dans notre entourage, en ces temps de difficultés sanitaires, économiques et sociales.